Maria Christina Chatziioannou, historienne, spécialiste de l’histoire des entreprises et de l’archéologie industrielle du monde méditerranéen, est directrice de recherches à l’Institut de Recherches Historiques (section Histoire économique et sociale, Fondation Nationale de la Recherche Scientifique, Athènes).  Elle a élaboré plusieurs projets de recherche (2004 : « Ethnicity and Networks: The Greek Merchant Diaspora, 1770-1870 », Princeton University ; 2009 : « Greek merchants in Britain in the long nineteenth century », Rothschild Archive Bursaries, Londres ; 2013 : « Greek merchants in Britain in the long nineteenth century », University of London) et enseigne depuis 2002 l’histoire de la Méditerranée à l’Université d’Athènes et à l’Université de Crète. Depuis 2010 elle organise des séminaires mensuels sur l’histoire économique de la Grèce au sein de son centre de recherches.

Ses nombreuses publications sur les réseaux et les hommes d’affaires méditerranéens, plus particulièrement ses monographies et directions d’ouvrages (Family Strategy and Commercial Competition, 2003 ; Diaspora–Networks–Enlightenment,2005 ;Networking and Spatial Allocation around the Mediterranean, Seventeenth-Nineteenth Centuries, 2010 ; La Grèce et l’histoire des entreprises, 2011 ; The Original Debt: The Loans of Greek National Independence, 2013), sont largement connus au sein de la communauté académique.

Les quatre conférences de Maria Christina Chatziioannou dans le cadre du séminaire de M. E. Mitsou «Transferts culturels et construction d’identités : Le cas de la Grèce (XIXe-XX^e siècles) » ont comme sujet : « Linking Empires; Greek transnational diasporas in the long 19th century ». Mettant l’accent sur les rapports entre le commerce, la haute finance, les donations et le développement des institutions en Méditerranée, Maria Christina Chatziioannou se propose d’examiner les réseaux commerciaux transnationaux du XIX^e siècle à traversles parcours, les activités et les apports d’hommes d’affaires de la diaspora grecque et de discuter sur les questions méthodologiques d’une approche historiographique comparative.

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