Parutions (1998-2016) |

Parutions (2006-2010)

Publications du CRH 2010

Image1 L’Historien et la littérature

Judith Lyon-Caen et Dinah Ribard

Paris, La Découverte, coll. Répères-Histoire, 2010, 129 p.

Prix : 9,50 €

Il existe un débat récurrent entre littérature et histoire, formulé dans les deux disciplines. Les études littéraires posent traditionnellement la question de l'inscription de l'œuvre dans des « contextes » ou une « époque » et, pour la poser, l'histoire littéraire la plus récente tente d'intégrer au plus près des textes les acquis de la recherche historique. Mais elles interrogent peu l'historicité fondamentale de la littérature comme pratique sociale et mode de qualification des écrits. Les historiens, eux, vivent la littérature sur le mode de la tentation : ils aimeraient considérer les textes comme des sources, notamment sur le monde social, mais ont souvent du mal à développer une méthodologie adaptée, prenant en compte la littérature en tant que telle et les acquis de la recherche littéraire. Cet ouvrage, écrit par deux spécialistes d'histoire sociale du livre et des usages de l'écrit, rend compte des diverses manières de faire de l'histoire avec la littérature, s'attache à définir méthodiquement les usages de la littérature en histoire, et développe une série de terrains ouverts par l'exploration proprement historique de la littérature (l'histoire du livre et de la lecture, la littérature comme activité sociale, la littérature comme politique, la littérature et le discours social).

Image2 Retour au judaïsme. Les Loubavitch en France

Laurence Podselver

Paris, Odile, Jacob, 2010, 336 p.

Prix : 24,90 €

Qui sont ces hommes en redingote noire, portant barbe et papillotes, étonnamment proches des juifs de Pologne ou de Russie dépeints par les écrivains yiddish, qui peu-vent surprendre aujourd’hui dans les rues de Paris ? Comment vivent-ils ? Comment travaillent-ils   Qu’est-ce qui inspire et struc­ture leur itinéraire et leur existence familiale et sociale ?

Après des années d’enquête, Laurence Podselver propose, au plus près du quotidien, une radiographie des communautés hassidiques en plein développement. On y comprendra mieux les parcours individuels, les mécanismes de conversion, la fonction de l’école, le destin des femmes, etc.

Avec, en filigrane, une interrogation : pour-quoi la totalité ou presque des familles loubavitch que comptent Paris et sa ban-lieue est-elle composée de juifs « revenus » récemment à la religion ? Qu’est-ce que cela suggère sur la France et le judaïsme d’aujourd’hui ?

Un document anthropologique rare.

Image3La frontière au village. Une identité catholique allemande au temps des Lumières

Christophe Duhamelle

Paris, Éditions de l’EHESS, 2010, 328 p.

Prix : 27 €

Dans un temps de crispation des identités confessionnelles, les différences confessionnelles deviennent des points d'ancrage de distinctions locales et sociales, de revendications territoriales et politiques. Une histoire de l'identité à l'époque moderne.

Au XVIIIe siècle, le Saint-Empire forme un espace politique et confessionnel morcelé où les frontières sont omniprésentes. Dans une enclave catholique entourée de protestants, les paysans, confrontés aux réformes des Lumières, soumis aux sarcasmes de leurs voisins, y développent des formes de résistance. Ces conflits locaux constituent un laboratoire riche pour saisir à la fois la spécificité du contexte allemand et l’importance de l’identité confessionnelle dans la lecture du monde social.

Jeux d’échelles entre les différents pouvoirs, importance du droit dans le règlement des relations confessionnelles, construction de l’espace faite de proximité et de distinction, transgression/construction des frontières : l’histoire du confessionnel dans l’Empire apporte des renseignements non seulement sur l’histoire religieuse allemande, mais au-delà sur les liens qu’elle entretient avec l’histoire politique, juridique et sociale.

Sommaire

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Image4. Épreuves de noblesse. Les expériences nobiliaires de la haute robe parisienne (XVIe-XVIIIe siècle)

Testes réunis par Robert Descimon et Elie Haddad

Paris, Les Belles Lettres, 2010, 500 p.

Prix : 35 €

À travers la noblesse de robe de Paris à l'époque moderne, c'est l'ensemble des noblesses que ce livre essaie d'éclairer. La noblesse n'est pas une donnée naturelle, elle est une construction sociale plurielle dont les matériaux sont les seigneuries, les offices, le prestige immatériel qui naît de l'exercice ancien de l'autorité et de la puissance. C'est pourquoi la noblesse est avant tout affaire de transmission. Cette transmission n'est pas non plus une opération naturelle : elle est faite d'une suite d'épreuves permanentes pour les lignages.

Ce livre alterne les analyses générales (sur l'économie politique de l'office anoblissant et les changements induits par la vénalité dans l'ordre coutumier des propriétés, sur la fusion des noblesses au XVIIIe siècle, etc.) et les études de cas (Hurault de L'Hospital, les Mesgrigny, les Pommereu, les Bragelongne, les Spifame). Ces études éclairent les mécanismes et les coûts de la transmission, de l'anoblissement, de la constitution des familles en lignages et des pratiques généalogiques. Une proposition qu'on espère nouvelle ressort de ce travail : l'intégration des structures de parenté domaniales (qui créaient la solidité des détenteurs de châteaux, de charges et de pouvoirs seigneuriaux au Moyen Âge) en une classe nobiliaire (le second ordre) ne se réalisa qu'au XVIIe siècle, et ce furent les expériences nobiliaires de la robe qui la rendirent possible.

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Image5.

 Histoire de la pollution en France, 1789-1914

Geneviève Massard-Guilbaud

Paris, Éditions de l’EHESS, 2010, 404 p.

Prix : 27 €

Avec l’ère industrielle, des pollutions d’une ampleur auparavant inconnue font leur apparition. Végétation détruite aux alentours des usines, gaz acides et métaux lourds relâchés dans l’atmosphère : comment les contemporains ont-ils réagi à cette situation nouvelle, qu’ils appelaient nuisance ou rejet insalubre ? À partir d’archives locales et nationales, l’auteur étudie à la fois la mise en place d’une nouvelle réglementation, son application ainsi que son évolution. Elle décortique les intérêts en jeu et le rôle respectif des acteurs – pouvoirs publics, industriels, citadins, souligne le poids des ingénieurs d’État aux dépens des spécialistes d’hygiène publique. Non seulement cette histoire de la pollution jette une lumière différente sur la question des alliances de classes, mais elle permet de repenser la question de l’organisation de l’espace urbain ou celle des relations entre les villes et leurs banlieues.

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Image6. L’Europe a-t-elle besoin des intellectuels turcs ?

Vincent Duclert, postface d’Hamit Bozarslan

Paris, Armand Colin, 2010, 192 p.

Prix : 16,40 €

La Turquie constitue une grave question pour l’Europe qui révèle avec elle ses peurs, ses doutes, ses rejets. L’image de ce pays auprès des Européens se réduit généralement à celle d’une nation prisonnière de la violence d’État ou menacée par le risque islamiste. Et si la Turquie pouvait au contraire parler le langage politique auquel l’Europe aspire ? Contre la tradition d’ignorance qui pèse sur ce pays, cet essai d’historien veut saisir le débat public d’une réalité méconnue et pourtant décisive. De nombreux intellectuels turcs mènent en effet d’importants combats démocratiques. Dans les années 2000, cette mobilisation n’a cessé de grandir. Défendant des valeurs de liberté et une exigence de vérité, écrivains, artistes, juristes ou journalistes se dressent contre la tyrannie d’État aussi bien que contre l’intolérance religieuse.
Oui, l’Europe a besoin des intellectuels turcs, et pas seulement pour l’éclairer sur la Turquie. Ils rappellent aux Européens l’importance des engagements civiques, le besoin de politique dans les sociétés, le devoir de s’opposer au nationalisme par la raison critique et la souveraineté des citoyens. Ils rappellent à l’Europe son histoire, tout simplement. C’est-à-dire son avenir.

Table des matières

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Image7. Religion ou confession. Bilan franco-allemand sur l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècle)

Philippe Büttgen et Christophe Duhamelle (dir.)

Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2010, 612 p.

Prix : 35 €

On ne parle pas toujours de la même chose lorsqu'on croit traiter des mêmes sujets. Ainsi de « l'histoire religieuse » pour les Français et les Allemands. Les vingt-six contributions rassemblées dans ce volume mettent en regard deux passés contrastés auxquels les approches historiennes du fait religieux demeurent, dans leur diversité, strictement indexées, tout en portant de part et d'autre du Rhin le regain d'intérêt pour la période dite de la « première modernité ». Il sera question ici de cadres institutionnels distincts et parfois concurrents (« histoire religieuse », histoire de l'Église, histoire et ethnographie régionales); de méthodes disjointes, mais rapprochables (sociologie religieuse, confessionnalisation) ; de terminologies intraduisibles qui disent l'écart de deux mondes (« paroisse » et Gemeinde, Geistlichkeit et « clergé ») ; d'événements générateurs de leurs temps et de leurs questions propres (Réforme protestante et « sécularisation », Révolution française et « déchristianisation »); de la différence enfin des histoires que l'on écrit selon qu'on se trouve en régime de laïcité ou de distinction confessionnelle. Au-delà d'un dialogue franco-allemand étendu à des objets qui avaient jusqu'alors été pensés séparément, on trouvera ici l'expérimentation d'une historiographie comparée visant à permettre aux uns et aux autres un retour sur soi et sur l'évidence présumée des disciplines, des vocabulaires et des questionnaires.

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Image8.

 Le travail contraint en Asie et en Europe. XVIIe-XXe siècles

Alessandro Stanziani (ed.)

Paris, Editions de la FMSH, 2010.

Prix : 27 €

La définition de la limite entre travail libre et travail forcé influence le débat sur les dédommagements que les pays esclavagistes sont appelés à payer aux pays ayant été victimes de la traite, mais aussi, les attitudes et politiques à adopter envers les pays accusés de pratiquer, encore de nos jours, de l'esclavage déguisé. Cet ouvrage montre que la limite entre travail libre et travail forcé est historiquement située : des chercheurs confirmés issus de nombreux pays d'Europe et d'Asie étudient les domestiques et les salariés en France et en Grande-Bretagne, au Japon et dans l’Océan indien ; les relations entre ces salariés et les asservis et esclaves dans les colonies, mais aussi, les formes d’asservissement en Chine, en Russie et en Europe orientale et, finalement les modalités de la mise en dépendance en terre d’Islam. Circulation des savoirs, normes juridiques et pratiques économiques interviennent dans une véritable dynamique historique globale du travail sur plusieurs siècles mais qui ne cesse d’influencer le monde d’aujourd’hui.

Table des matières

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 Le Petit x. De la biographie à l'histoire

Sabina Loriga

Seuil, coll. Librairie du XXe siècle, 2010, 287 p.

Prix : 21 €

Quelles sont les frontières entre la biographie et l'histoire, la fiction littéraire et la vérité des faits ? L'historienne Sabina Loriga a choisi d'examiner l'œuvre de penseurs qui, tout au long du XIXe siècle, ont cherché à restituer la dimension individuelle de l'histoire: des historiens (Thomas Carlyle, Wilhelm von Humboldt, Friedrich Meinecke), un historien de l'art (Jakob Burckhardt), un philosophe (Wilhelm Dilthey) et un romancier (Léon Tolstoï). Mais Le Petit x, de quoi s'agit-il ? La formule est du grand historien Droysen qui, en 1863, écrit que si l'on appelle A le génie individuel (ce que quelqu'un est, possède et fait), alors on peut dire que A est la somme de a + x, a désigne ici ce qui vient des circonstances extérieures (pays, époque, etc.), x résulte du talent personnel, œuvre de la libre volonté. Nombreux sont ceux qui depuis ont exploré ce petit x. Comment se forme-t-il ? Est-il inné ? Quel rôle joue la personne singulière dans l'histoire ? Comment faut-il saisir le rapport entre l'individu, son génie, et le mouvement général de l'histoire ? Le livre de Sabina Loriga signe le retour de la biographie, longtemps délaissée, dans le champ des recherches historiques.

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París, ciudad de acogida. El exilio español durante los siglos XIX y XX

Jordi Canal, Ferando Martinez y Encarnacíon Lemus (eds.), Marcial Pons, coll. Historia, Madrid, 2010, 414 p.

Prix : 34 €

A lo largo de los siglos xix y xx España expulsó o forzó a salir del pais a muchos de sus ciudadanos en la época contemporánea, Muchos hombres y mujeres se vieron abocados a abandonar su patria para establecerse, temporal o permanentemente, en otro país, Por encima de otros destinos, Paris fue la gran ciudad de acogida, La historia española ha sido rica en este género de experiencias, Afrancesados, liberales, realistas, carlistas, progresistas, demócratas, republicanos, internacionalistas, cantonalistas, anarquistas, nacionalistas, monárquicos, derechistas y vencidos de la guerra fratricida de 1930-1939; todos ellos, en un momento u otro, probaron los sinsabores del destierro, Este libro analiza las razones que llevaron al exilio a Paris a numerosos refugiados y personalidades relevantes de la politica española, asi como las formas de vida que desarrollaron los exiliados, sus estrategias de conspiración, los espacios urbanos y de sociabilidad que frecuentaron o las relaciones con la politica de la sociedad de acogida.

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Image11 Revue d'Histoire Moderne et Contemporaine, 2009/4, numéro 56/4
Dossier thématique "Histoire Environnementale", coordonné par Fabien Locher et Grégory Quenet

Ce dossier thématique de la Revue d'Histoire Moderne et Contemporaine est consacré à ce qui constitue aujourd'hui l'un des secteurs les dynamiques de la recherche historique, au niveau international : l'histoire environnementale.

L’introduction au dossier propose une généalogie de ce champ (en analysant notamment le contexte de production et de réception académique particulier que la France a constitué en la matière), avant de dresser un panorama analytique de ses tendances et de ses thématiques les plus marquantes.

Puis le dossier, constitué de quatre contributions originales portant sur les XVIIIe, XIXe et XXe siècles, se veut un reflet de la vitalité nouvelle que connaît aujourd’hui l’histoire environnementale, notamment en France.

Sommaire

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 Les conseillers à la cour des aides (1604-1697). Etude sociale

Martine Bennini

Genève, Honoré Campion éditeur, Histoire et Archives, Hors-Série n° 9, 489 p.

 Ce livre est ce que les historiens appellent une prosopographie: y est présenté un portrait de groupe, celui des conseillers à la cour des Aides de Paris au XVII" siècle (ces magistrats, qui jugeaient en appel le contentieux fiscal, constituent une catégorie moyenne au sein de la «noblesse de robe»). Un important dictionnaire conclut l'ouvrage fondé sur les minutes notariales originales. Mais, reposant sur un appareil statistique aussi soigneux que discret, cette prosopographie est d'un genre original. La sociologie des élites du pouvoir et l'analyse des réseaux y sont mobilisées pour démonter les mécanismes de la reproduction sociale dont les clefs sont l'économie de l'office vénal (la fonction publique dont ces juges sont revêtus) et les conditions financières de l'alliance de mariage. Une démarche qui modifie profondément l'image que l'on a couramment de la société parisienne d'Ancien Régime...

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L'inconnu dans la maison. Richard de Mediavilla, les Franciscains et la Vierge Marie à la fin du XIIIe siècle.

Alain Boureau

Paris, Les Belles Lettres, 2010, 224 p.

Prix : 29€

Brusquement, en moins de dix ans, entre 1290 et 1300, la dévotion à la Vierge Marie a pris un tour nouveau en Occident. On connaît le rôle de Duns Scot dans la formulation d'un dogme nouveau, celui de l'Immaculée Conception de Marie, vers 1298, préparée, selon l'auteur, dès 1292, chez Henri de Gand. Le présent livre insère entre ces deux moments celui d'une évocation du miracle de Notre-Dame de Lorette, du transport surnaturel de la maison de la Vierge de Palestine en Occident, que l'on trouverait dans les Quodlibeta du franciscain Richard de Mediavilla. Ce dernier aurait raisonné sur ce miracle marial, daté des années 1290 par les premiers récits de la fin du XVe siècle. Cette allusion impliquait de rajeunir de dix ans le recueil quodlibétique qui évoquait indirectement le miracle.
L'enquête qui aboutit à ce résultat saisit du même coup les positions originales de Mediavilla en matière de fiscalité, de physique, d'anthropologie, de liturgie et d'éducation princière dans un grand débat franciscain.

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. Le peuple des livres. Les ouvrages populaires dans la société ashkénaze XVIe-XVIIIe siècle

Jean Baumgarten

Paris, Albin Michel, coll. Bibliothèque Histoire, 2010, 576 p.

Prix : 25€

Dès le début du XVIe siècle se développent en Europe des ateliers d'imprimerie où sont édités de nombreux livres en hébreu et en yiddish. Si la production en langue sainte est connue, celle en langue vulgaire nous est moins familière. Quels furent les principaux centres d'impression de la littérature populaire juive, depuis l'Italie du Nord jusqu'à Amsterdam en passant par la Pologne ? Qui sont les imprimeurs, les libraires et les colporteurs qui produisent et diffusent ces ouvrages ? La multiplication des livres en langue vernaculaire répond aux demandes d'un public populaire, avide de lectures pieuses, de traductions d'ouvrages religieux et de textes profanes. L’essor de cette littérature modifie les habitudes culturelles, notamment l'interprétation des textes sacrés, et les pratiques de lecture. Le contrôle des idées par l'élite des savants, sans être bouleversé, évolue lentement. On assiste ainsi, entre le XVIe et le XVIIIe siècle, à l’ouverture de nouveaux espaces de création, à la naissance de nouvelles formes littéraires et à la transformation des échanges entre culture savante et culture populaire.

Dans cette synthèse très documentée, Jean Baumgarten éclaire pour la première fois un aspect fondamental de l'his­toire du livre dans la société ashkénaze et de la vie culturelle dans l'Europe prémoderne.

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Image15 Le tonnerre des exemples

Jacques Berlioz, Pascal Collomb, Marie-Anne Polo de Beaulieu

Rennes,  Presses Universitaires de Rennes, Histoire ,  2010,  424 p.

Prix : 24€

Ce volume suit le processus d’instauration au Moyen Âge d’un ordre narratif destiné à assurer le salut du plus grand nombre : le « Tonnerre des exemples et la foudre des miracles. » Les prédicateurs ont émaillé leurs sermons d’anecdotes exemplaires, reprises plus tard dans des manuscrits enrichis d’enluminures, comme le célèbre Ci nous dit, présenté ici sous toutes les facettes fascinantes de ses centaines d’images associées à des récits hauts en couleur.

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Image16. Vie de Charles IV de Luxembourg

Jean-Claude Schmitt, Pierre Monnet

Paris,  Les Belles Lettres, 2010,  182 p.

Prix : 31€

 La vie de Charles IV (1316-1378) dont le récit s'arrête en 1346, lors de l'accession de Wenceslas/Charles au trône germanique des Romains, promesse d'un titre impérial encore riche des attentes universelles de la Chrétienté, est à la fois une réflexion sur la vie et le pouvoir, sur les devoirs et la piété d'un roi et l'histoire autoproclamée de l'enfance, de la jeunesse et de la formation d'un souverain du XIVe siècle.

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29/03/2024